Mobilisation citoyenne – verdissement et autres aménagements sur votre terrain

Dans le cadre de ce projet, notre mission est de sensibiliser, mobiliser et accompagner les citoyens dans la mise en place d’aménagements verts sur leur propriété. Ces aménagements, que ce soient des plantations d’arbres, d’arbustes, de jardins de pluie, de noues végétalisées ou autre, jouent un rôle primordial dans la gestion des eaux pluviales, les corridors fauniques, la biodiversité et la santé humaine. Nous savons qu’il n’est pas toujours évident de se lancer dans ce genre projet par manque d’expertise, de temps ou d’argent. C’est pourquoi, en collaboration avec la Ville de Québec, le CBRCR s’engage à vous accompagner gratuitement dans vos démarches. Que ce soit pour du renseignement, pour la planification de votre ou vos aménagements, pour trouver des subventions, ou pour toutes ces raisons, nous vous invitons à nous contacter pour vous accompagner dans l’accomplissement de vos projets.

Avertissement : Le service d’accompagnement qu’offre le CBRCR n’inclus pas la plantation de vos aménagements.

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Introduction

Les changements climatiques causent une panoplie d’évènements extrêmes déjà observables un peu partout dans le monde. Au Québec, ces bouleversements se présentent entre autres sous formes d’averses de pluie et d’inondations exacerbées. Aussi, l’aménagement urbain du territoire peut laisser place à des infrastructures peu végétalisés, favorisant ainsi les ilots de chaleur et affectant la biodiversité indigène de la province. Face à la récurrence de ces évènements, il est bon de souligner les bienfaits que peuvent apporter les aménagements verts, tant pour leurs résiliences face à ces perturbations, mais aussi pour leurs bienfaits pour la biodiversité et le bien-être humain.

Figure 1. Changement climatique. Crédit photo : Geckollo

 

LISTES DES PROJETS QUI PEUVENT S’OUVRIR À VOUS

Plantations

Les arbres et arbustes sont bien plus que de simples éléments décoratifs dans nos cours. Ils offrent une multitude de bienfaits et jouent un rôle essentiel dans notre environnement. En effet, ces majestueux compagnons verts sont une source de vie, de beauté et de bienfaits pour nous et notre habitat. Que ce soit pour améliorer la qualité de l’air que nous respirons, créer un refuge pour la faune locale ou simplement créer une ambiance paisible, les arbres apportent une richesse inestimable à notre environnement domestique (FORTIN-FAUBERT, M., SUZUKI, D., HÉNAULT-ETHIER, L., S.D, UMQ).

Figure 2. Planter un arbre à la maison. Crédit photo : Jardiner-malin

 

Pourquoi avoir des arbres à la maison

 

  • Réduire la pollution sonore et la vitesse des vents

Les arbres ont un effet de filtre sonore. En effet, que ce soit le sol d’une bande boisée, le tronc, les feuilles ou les épines de l’arbre, cet ensemble permet de créer une barrière naturelle contre le son (Defrance, J., Jean, P. & Barrière, N. 2019).

  • Réduction de l’empreinte carbone

Les végétaux sont de véritables champions de la purification de l’air. Ils absorbent le dioxyde de carbone, principal gaz responsable de l’effet de serre, et libèrent de l’oxygène grâce à la photosynthèse (FORTIN-FAUBERT, M., SUZUKI, D., HÉNAULT-ETHIER, L., S.D, UMQ). En augmentant le nombre d’arbres dans notre environnement immédiat, nous pouvons réduire la quantité de CO2 dans l’atmosphère et contribuer ainsi à lutter contre le changement climatique.

  • Conservation de l’énergie

Les arbres bien placés autour de votre maison peuvent fournir de l’ombre en été, réduisant ainsi la quantité de chaleur qui pénètre dans votre maison. Cela peut réduire la nécessité d’utiliser des climatiseurs et, par conséquent, votre consommation d’énergie.

  • Filtration et gestion de l’eau

Les végétaux jouent un rôle important dans le cycle de l’eau en absorbant l’eau du sol et en la libérant dans l’atmosphère par le processus d’évapotranspiration. Cela contribue à prévenir l’érosion du sol et à maintenir l’humidité du sol, ce qui peut être bénéfique pour votre jardin et pour la préservation des ressources en eau (FORTIN-FAUBERT, M., SUZUKI, D., HÉNAULT-ETHIER, L., S.D, UMQ).

  • Biodiversité

Les arbres fournissent un habitat pour de nombreux organismes, y compris les oiseaux, les insectes et les petits mammifères. En plantant des arbres à la maison, vous pouvez contribuer à la préservation de la biodiversité locale et offrir un refuge à différentes espèces.

  • Valorisation immobilière

La présence d’arbres bien entretenus peut augmenter la valeur de votre propriété. Les arbres matures et attrayants peuvent rendre votre jardin plus attrayant, ce qui peut être un avantage lors de la vente de votre maison (FORTIN-FAUBERT, M., SUZUKI, D., HÉNAULT-ETHIER, L., S.D, UMQ).

  • Bien-être et esthétique

Les arbres apportent une beauté naturelle et une tranquillité à votre environnement. La présence de végétation peut favoriser le bien-être émotionnel et physique, réduire le stress et améliorer la qualité de vie générale.

Contraintes des plantations d’arbres.

Bien que planter des arbres à la maison présente de nombreux avantages, il existe également certaines contraintes à prendre en compte. Voici quelques-unes des contraintes courantes liées à la plantation d’arbres à la maison :

  • Espace limité

Si votre espace extérieur est restreint, cela peut limiter le nombre d’arbres que vous pouvez planter. Il est important de choisir des espèces adaptées à la taille de votre jardin et de prévoir suffisamment d’espace pour la croissance future de l’arbre.

  • Conditions du sol

Certains types de sol peuvent ne pas être propices à la plantation d’arbres. Des sols trop argileux, sableux ou pauvres en nutriments peuvent rendre difficile la croissance des arbres. Dans de tels cas, il peut être nécessaire d’améliorer le sol en ajoutant du compost ou d’autres amendements.

Climat : Les arbres ont des exigences spécifiques en matière de climat. Certaines espèces ne peuvent pas tolérer les températures extrêmes, les fortes pluies ou les longues périodes de sécheresse. Il est important de choisir des arbres adaptés à votre climat local pour assurer leur survie et leur santé à long terme.

  • Entretien

Les arbres nécessitent un entretien régulier pour assurer leur croissance et leur santé. Cela peut inclure l’arrosage, la taille, le contrôle des parasites et des maladies, ainsi que le nettoyage des feuilles et des débris. Si vous n’êtes pas prêt à investir du temps et de l’énergie dans l’entretien des arbres, il peut être préférable de choisir des espèces moins exigeantes.

Les jardins de pluie

En plus d’être un aménagement esthétique, le jardin de pluie a plusieurs fonctions, comme celle de jouer un rôle de filtre naturel et de rétenteur d’eau de ruissellement en capturant l’eau de pluie. Les jardins de pluie ont donc plusieurs bienfaits pour l’environnement et la qualité de l’eau en rechargeant les nappes phréatiques (eaux souterraines), en atténuant les risques d’inondations et en atténuant la pollution des eaux de ruissellements. De plus, les jardins de pluie sont facilement adaptables. Ils peuvent nécessiter beaucoup ou très peu d’entretien, d’allure naturelle ou soignée, de différentes formes et avec différentes espèces de plantes (FORTIN-FAUBERT, M., SUZUKI, D., HÉNAULT-ETHIER, L., S.D, UMQ).

Figure 3. Jardin de pluie. Crédit photo : Cedar Grove

 

 

Pourquoi avoir un jardin de pluie ?

  • Amélioration de la qualité de l’eau.
  • Biodiversité et habitat

Un jardin de pluie offre un environnement propice à la biodiversité. Les plantes indigènes adaptées aux conditions de votre région attirent une variété d’insectes bénéfiques, d’oiseaux et d’autres animaux sauvages. Ces espaces verts peuvent servir d’habitats pour les espèces locales, favoriser la pollinisation des plantes et contribuer à la préservation de la diversité biologique.

  • Esthétique et valeur ajoutée à la propriété

Les jardins de pluie peuvent être conçus de manière attrayante, avec une variété de plantes, de fleurs et d’aménagements paysagers. Ils peuvent ajouter de la beauté à votre propriété, créer des espaces paisibles et augmenter la valeur globale de votre maison.

Contraintes d’un jardin de pluie

Bien qu’un jardin présente de nombreux avantages, il existe également quelques contraintes à prendre compte. Voici quelques-unes des contraintes potentielles liées à l’installation d’un jardin de pluie :

  • Espace requis

La création d’un jardin de pluie nécessite un certain espace dans votre jardin ou sur votre propriété. Il faut tenir compte de la taille du jardin de pluie s’assurer qu’il convient à l’espace disponible.

  • Entretien régulier

Comme tout jardin, un jardin de pluie nécessite un entretien régulier pour rester en bonne santé et fonctionner efficacement. Cela peut inclure, l’enlèvement des mauvaises herbes, l’inspection des systèmes de drainage et l’entretien général du jardin. Il est important d’être prêt à consacrer du temps et des efforts à l’entretien du jardin de pluie.

Murs végétalisés

 

Les murs végétalisés se divisent en deux groupes, soit les façades végétalisées avec des plantes grimpantes et les murs vivants, constitués de plantes enracinées dans un support vertical (CHAMPAGNE-CARON, J, HÉNAULT-ÉTHIER, L, GRÉGOIRE, G, 2022). Chaque type possède ses caractéristiques propres et est composé de végétaux spécifiques. Les murs vivants peuvent être de nature hydroponique (les plantes poussent sans terre), avec substrat de croissance ou en formule hybride. Tout en étant esthétiques, les murs végétalisés remplissent diverses fonctions écologiques (CHAMPAGNE-CARON, J, HÉNAULT-ÉTHIER, L, GRÉGOIRE, G, 2022). Ils aident à la gestion des eaux pluviales, à la régulation de température du bâtiment et à l’amélioration de la qualité de l’air.

Figure 4. Mur végétalisé. Crédit photo : Inox-fips

Pourquoi avoir un mur végétalisé ?

 

  • Amélioration de la qualité de l’air

Les murs végétalisés ont un rôle important d’amélioration de la qualité de l’air, soit en agissant principalement sur 4 facteurs dont, le taux de gaz carboniques, le taux de composés organiques volatils, les matières particulières et le taux d’humidité (CHAMPAGNE-CARON, J, HÉNAULT-ÉTHIER, L, GRÉGOIRE, G, 2022).

  • Intimité visuelle

Les plantes grimpantes qui poussent le long d’un treillis ou d’un mur végétal peuvent fournir une couverture dense, créant ainsi une barrière visuelle entre votre propriété et l’extérieur. Cela peut vous offrir une intimité supplémentaire dans votre jardin ou sur votre terrasse, en bloquant les regards indiscrets des voisins ou des passants.

  • Réduction des îlots de chaleur urbaine

Une présence à grande échelle de végétation, par exemple avec le développement de façades végétalisées, arrive à mitiger le problème d’îlots de chaleur grâce à l’évapotranspiration des plantes et à leur propriété d’ombrage et d’isolation du bâtiment. De plus, les plantes possèdent un albédo plus élevé que plusieurs revêtements qui sont souvent de couleur foncée. L’albédo est une propriété qui permet au feuillage de réfléchir les radiations solaires au lieu de les absorber et d’éviter que la chaleur ne s’accumule (DRAPEAU, L-M, S.D, Le Climatoscope).

  • Bonification de la qualité esthétique du paysage

Un mur végétal permet de rendre un bâtiment plus organique et mieux intégré au paysage. Il est utile pour couvrir une grande variété de murs. Leur mise en place améliore la qualité visuelle de l’espace aménagé, en offrant un paysage naturel à la vue. Également, leur présence a des effets biophiliques (‘’Un amour de la vie, du vivant. Un besoin de l’être humain d’être en connexion avec la nature’’) sur la population contribuant à leur santé mentale. Le besoin de l’être humain d’être en connexion avec la nature (Vertika Design 2020).

  • Et plus encore
  • Réduire la rétention thermique des bâtiments en été
  • Réduire la consommation énergétique des bâtiments
  • Apaiser l’ambiance sonore urbaine
  • Favoriser la biodiversité
  • Protéger les revêtements contre la météorisation (pluies qui affectent le mortier ou les briques) et la détérioration due aux ultraviolets
  • Augmenter la valeur immobilière du bâtiment

Contraintes d’un mur végétalisé

L’installation d’un mur végétalisé extérieur présente certaines contraintes qu’il convient de prendre en compte. Voici quelques-unes des contraintes courantes liées aux murs végétalisés extérieurs :

  • Structure et support

Les murs végétalisés nécessitent une structure solide et un support approprié pour soutenir le poids des plantes, du substrat et de tout système d’irrigation. Il est essentiel de s’assurer que le mur existant est capable de supporter la charge supplémentaire et que des mesures appropriées sont prises pour renforcer la structure si nécessaire.

  • Entretien

Les murs végétalisés nécessitent un entretien régulier pour assurer la santé et la beauté des plantes. Cela peut inclure l’arrosage approprié, la taille des plantes, la fertilisation, le contrôle des plantes rampantes. Il faut tenir compte que les plantes grimpantes et rampantes peuvent, avec le temps, devenir envahissants. Il est donc important d’être prêt à consacrer du temps et des efforts dans leur intretien.

  • Croissance incontrôlée

Certaines plantes grimpantes ont une croissance vigoureuse et peuvent devenir envahissantes si elles ne sont pas contrôlées correctement. Il est essentiel de choisir des plantes adaptées à votre espace et de les tailler régulièrement pour éviter qu’elles ne deviennent trop envahissantes ou qu’elles ne causent des dommages à la structure de votre treillis ou de votre clôture.

  • Exposition aux intempéries

Les murs végétalisés sont soumis aux conditions climatiques et aux intempéries, telles que le vent, la pluie, le gel et la chaleur intense. Il est important de choisir des plantes résistantes et de prendre des mesures pour protéger le mur végétalisé des dommages causés par les intempéries.

Toit vert

Un toit vert, également connu sous le nom de toiture végétalisée, consiste à recouvrir tout ou partie du toit d’un bâtiment avec des plantes. Cela peut inclure des plantes grasses, des herbes, des fleurs ou même des arbustes. Les toits verts offrent de nombreux avantages, notamment l’isolation thermique, la rétention d’eau et la réduction des îlots de chaleur urbaine.

Figure 5. Toit vert résidentiel. Crédit photo : IKO

Pourquoi avoir un toit vert à la maison

  • Isolation thermique

Un toit vert offre une excellente isolation thermique, ce qui signifie qu’il peut réduire les fluctuations de température à l’intérieur de votre maison ou de votre bâtiment. En été, il aide à bloquer la chaleur excessive du soleil, ce qui réduit la demande de climatisation. En hiver, il agit comme une couche d’isolation supplémentaire, réduisant les pertes de chaleur et aidant à économiser sur les coûts de chauffage.

  • Gestion des eaux pluviales

Les toits verts absorbent et retiennent une quantité importante d’eau de pluie. Cela aide à réduire la charge sur les systèmes de drainage urbains, prévient les inondations et la surcharge des égouts. Les plantes sur le toit absorbent l’eau et la libèrent lentement par évaporation, ce qui contribue à réguler les débits d’eau et à préserver les ressources hydriques.

  • Réduction des îlots de chaleur urbaine

Les toits verts contribuent à réduire les îlots de chaleur urbaine, qui se produisent lorsque les surfaces urbaines absorbent la chaleur et la libèrent progressivement. Les plantes et le substrat sur le toit vert fournissent de l’ombre, évaporent l’eau et réduisent la température ambiante, ce qui aide à rafraîchir les environs et à améliorer le confort thermique.

  • Amélioration de la qualité de l’air

Les plantes sur un toit vert absorbent les gaz polluants et les particules fines présentes dans l’air, contribuant ainsi à améliorer la qualité de l’air environnant. Elles filtrent également le dioxyde de carbone (CO2) et libèrent de l’oxygène, aidant ainsi à réduire l’empreinte carbone et à lutter contre le changement climatique.

  • Réduction de l’effet d’îlot urbain

Dans les zones urbaines denses, où il y a une concentration de surfaces en béton et en asphalte, les toits verts aident à réduire l’effet d’îlot urbain. L’ajout de végétation sur les toits permet de compenser en partie les espaces verts perdus au sol, améliorant ainsi la qualité de vie des résidents.

  • Durée de vie de la toiture

Les toits verts augmentent la durée de vie de la toiture et de la membrane, par le blocage des rayons UV.

 

  • Protection contre le feu

Les toits végétalisés peuvent retarder la propagation d’un incendie de l’immeuble au toit et vice versa.

Contrainte du toit vert

  • Coût initial élevé

Les toits verts peuvent être plus coûteux à installer par rapport à un toit conventionnel. Le coût initial comprend souvent la conception et l’ingénierie du système de toiture verte, l’isolation supplémentaire, le substrat, les plantes et les matériaux nécessaires. Cependant, il convient de noter que les économies à long terme sur les coûts de climatisation et de chauffage, ainsi que les avantages environnementaux, peuvent compenser ces coûts initiaux.

  • Poids supplémentaire

Les toits verts peuvent être plus lourds que les toits conventionnels en raison du substrat, des plantes et de l’eau retenue. Il est essentiel de s’assurer que la structure du bâtiment est suffisamment solide pour supporter cette charge supplémentaire. Une évaluation structurale professionnelle est nécessaire pour garantir la sécurité et la durabilité du toit vert.

  • Besoins d’entretien

Les toits verts nécessitent un entretien régulier pour assurer leur santé et leur longévité. Cela comprend l’arrosage, la fertilisation, la taille des plantes, le contrôle des mauvaises herbes et l’inspection régulière pour détecter tout problème potentiel, tel que des fuites ou des dommages. Un entretien approprié est essentiel pour maintenir l’intégrité du toit vert et assurer sa fonctionnalité à long terme.

  • Accès limité

Les toits verts peuvent être difficiles d’accès, en particulier pour les travaux d’entretien ou de réparation. Il est important de prévoir des moyens d’accès sûrs et pratiques pour les interventions nécessaires. Cela peut nécessiter l’installation d’échelles, d’équipements d’accès ou de passerelles spécifiques pour permettre aux travailleurs d’atteindre facilement le toit vert.

  • Choix de plantes appropriées

Toutes les plantes ne conviennent pas à un toit vert en raison de contraintes spécifiques telles que l’exposition au vent, la sécheresse, les variations de température et les contraintes de poids. Il est important de choisir des plantes adaptées à votre climat local et aux conditions spécifiques de votre toit vert pour assurer leur survie et leur croissance saine.

  • Imperméabilisation et étanchéité

L’installation d’un toit vert nécessite une étanchéité adéquate pour éviter les infiltrations d’eau et les fuites. Une membrane d’étanchéité de qualité doit être installée pour protéger la structure du bâtiment des dommages causés par l’eau. Une expertise professionnelle est essentielle pour garantir une étanchéité efficace et éviter les problèmes d’humidité.

En tenant compte de ces contraintes et en travaillant avec des professionnels qualifiés, vous pouvez profiter des nombreux avantages environnementaux et économiques offerts par un toit vert.

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Noues végétalisées

Les noues végétalisées sont des fossés peu profonds et larges aménagés le long des routes, créant ainsi des bassins de rétention et d’infiltration linéaires. Elles sont conçues pour gérer les eaux de surface, telles que les eaux de ruissellement et les eaux pluviales, sur la parcelle. Les plantes présentes dans les noues contribuent à réduire les volumes d’eau et les débits de pointe en augmentant la rugosité du canal. Cette réduction des débits favorise la sédimentation des matières en suspension (MES) (LEMIEUX, C., S.D). Les végétaux agissent comme un filtre et retiennent une partie des MES qui peuvent nuire à la qualité de l’eau. De plus, les végétaux ont la capacité d’absorber les métaux lourds et les nutriments tels que l’azote présents dans les eaux pluviales. Les noues végétalisées offrent plusieurs avantages que d’autres infrastructures, telles que les tranchées d’infiltration, ne peuvent fournir.

Figure 6. Exemple de noue végétalisée sur le territoire de Granby.  Crédit photo : Granby Express-Éric Patenaude

Pourquoi avoir des noues végétalisées ?

  • Améliorer la qualité des eaux de ruissellement par le traitement des sédiments et des polluants
  • Contribuer à la recharge de la nappe phréatique
  • Réduire les îlots de chaleur
  • Accroître la résilience des infrastructures de gestion des eaux
  • Améliorer l’esthétisme des rues
  • Diminuer les coûts du système de drainage et du traitement de l’eau à l’usine
  • Contribuer à l’augmentation de la biodiversité.

Contraintes des noues végétalisées

  • Nécessiter un entretien régulier
  • Risquer de contaminer la nappe phréatique
  • Nécessiter une grande surface pour l’implantation de l’infrastructure.
  • Nécessiter le respect de plusieurs contraintes (pente longitudinale, vitesse, infiltration, etc.) pour assurer l’efficacité du système.

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Au Québec, il existe une grande diversité de plantes et d’arbres adaptés aux différentes régions et aux conditions climatiques locales. Voici quelques-unes des plantations courantes que vous pouvez envisager pour votre terrain au Québec :

  • Arbres indigènes

Planter des arbres indigènes est bénéfique pour l’écosystème local, car ils sont adaptés aux conditions climatiques et aux sols de la région. Au Québec, vous pouvez envisager des espèces telles que l’érable à sucre, le bouleau jaune, le pin blanc, le sapin baumier, le cèdre blanc, le peuplier faux-tremble, le chêne rouge et le hêtre à grandes feuilles.

Figure 7. Arbres indigènes au Canada. Crédit photo : Casse-Noisette pépinière.

  • Arbustes indigènes

Les arbustes indigènes ajoutent de la diversité à votre paysage et fournissent de la nourriture et un habitat pour la faune locale. Parmi les espèces recommandées, on trouve l’aubépine, le sureau, le cornouiller, le framboisier, la viorne, le genévrier, la groseille à maquereau et le raisin d’Amérique.

Figure 8. Arbuste framboisier. Crédit photo : Jardinage Ooreka

  • Plantes vivaces

Les plantes vivaces sont des plantes qui reviennent chaque année et qui ne nécessitent pas d’être replantées. Au Québec, vous pouvez opter pour des plantes vivaces telles que la pivoine, l’aster, le lupin, la campanule, le sedum, la gaillarde, la lavande, la monarde, la rudbeckie et l’échinacée.

Figure 9. Jardin de vivaces. Crédit photo : Botanix

  • Plantes comestibles

Vous pouvez également envisager de planter des plantes comestibles dans votre jardin. Les fraises, les bleuets, les asperges, les kiwis arctiques, les rhubarbes et les fines herbes, comme la menthe, le persil et le basilic, sont des exemples de plantes comestibles populaires au Québec.

Figure 10. Jardin de fines herbes. Crédit photo : Salut bonjour

  • Plantes grimpantes

Si vous souhaitez ajouter de la verticalité à votre jardin, les plantes grimpantes peuvent être une excellente option. La clématite, la vigne vierge, le chèvrefeuille, le jasmin et la bignone sont des plantes grimpantes couramment cultivées au Québec.

Figure 11. Clôture d’intimité recouverte de plantes grimpantes. Crédit photo : Julie Boudreau

Lorsque vous choisissez des plantations pour votre terrain au Québec, il est important de prendre en compte les caractéristiques de votre site, telles que l’exposition au soleil, le type de sol, la zone de rusticité et les besoins en eau des plantes. Il est également recommandé de consulter les conseils d’un jardinier local ou d’un horticulteur pour des recommandations spécifiques à votre région.

Figure 12. Papillon sur un plan d’asclépiade. Crédit photo : Les jardins de Laurent

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Nos partenaires et subventions œuvre à générer un changement environnemental social.

  • Collectif canopée
  • Programme de verdissement de la Ville de Québec
  • Écoaction
  • Arbre Canada
  • Ville éponge

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Bibliographie et références

  1. BROWN R.R., et Al. (2015). « A review of water sensitive urban design principles and practice: what needs to change to address pressing urban water problems? » Water Science and Technology. <https://www.researchgate.net/publication/316633356_A_review_of_water-sensitive_urban_design_technologies_and_practices_for_sustainable_stormwater_management
  2. CHAMPAGNE-CARON, J., HÉNAULT-ÉTHIER, L., GRÉGOIRE, G. (2022). Les murs végétalisés. Société québécoise de phytotechnologie. https://www.phytotechno.com/wpcontent/uploads/2022/05/SQP_MursVegetalise%CC%81s_Web.pdf<
  3. COPELAND, C. (2016) Infrastructure verte et problèmes de gestion des eaux pluviales urbaines. https://sgp.fas.org/crs/misc/R43131.pdf
  4. DEFRANCE, J., Jean, P. & BARRIÈRE, N. (2019). Les arbres et les forêts peuvent-ils contribuer à l’amélioration de l’environnement sonore ? Santé Publique. https://doi.org/10.3917/spub.190.0187
  5. ESPACE POUR LA VIE MONTRÉAL. (S.D) Carnet horticole et botanique. https://espacepourlavie.ca/carnet-horticole/plantes/arbres-et-arbustes
  6. FORTIN-FAUBERT, M., SUZUKI, D., HÉNAULT-ETHIER, L. S.D. S’adapter au climat par le verdissement, UMQ. https://umq.qc.ca/wp-content/uploads/2023/05/webumqguidereverdissement2023-7.pdf
  7. GOUVERNEMENT DU QUÉBEC (2023). Quoi planter. https://www.quebec.ca/agriculture-environnement-et-ressources-naturelles/agriculture/agriculture-urbaine/quoi-planter/arbres-fruitiers-en-ville
  8. HODGSON, L. (2023). Petits arbres fiables pour les jardins de ville. Jardinier paresseux. https://jardinierparesseux.com/2023/04/08/petits-arbres-fiables-pour-jardins-de-ville/
  9. INFRASTRUCTURES VERTES DE GESTION DES EAUX PLUVIALES. (2023). Ville éponge. https://www.phytotechno.com/wp-content/uploads/2018/04/Fiche-bior%C3%A9tention-finale_LHEb-ilovepdf-compressed.pdf
  10. LEMIEUX, C., (SD). Les noues végétalisées, des ouvrages de gestion des eaux pluviales efficace. Avizo, experts-conseils. https://www.avizo.ca/blogue/noues-vegetalisees-ogep-efficaces/
  11. MDDEFP/MAMROT. (2014). Guide de gestion des eaux pluviales. Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
  12. PARADIS-BOLDUC, L. (2016) Avantages et désavantages des toits végétalisés. Eco habitation. https://www.ecohabitation.com/guides/2465/avantages-et-desavantages-des-toits-vegetalises/
  13. ROESNER, L.A., et al. (2018). Green infrastructure performance indicators: developing an approach for urban stormwater management.Journal of Sustainable Water in the Built Environment. https://www.mdpi.com/2073-4441/15/9/1786
  14. (2023). The role of trees in urban stormwater management. https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0169204617300464
  15. SOCIÉTÉ QUÉBECOISE DE PHYTOTECHNOLOGIE. (2018). Les aires de biorérentions. https://www.phytotechno.com/wp-content/uploads/2018/04/Fiche-bior%C3%A9tention-finale_LHEb-ilovepdf-compressed.pdf
  16. VÉZINA, A-M. (2022) La recherche au bénéfice des phytotechnologies. Institut national de la recherche scientifique. https://inrs.ca/actualites/la-recherche-au-benefice-des-phytotechnologies/
  17. VILLE ÉPONGE. (2023). Élargissez vos connaissances sur les infrastructures vertes. https://eponge.org/boite-a-outils

Contrôler l’expansion des plantes rampantes ? [LS1]

 

Partenaire

Ville de Québec

La rivière au cours du temps !

Objectifs

    • Faire connaître le patrimoine naturel et historique local à travers une exposition artistique temporaire.

    • Réaliser un événement d’ouverture ludique et familial pour l’exposition.

    • Sensibiliser les citoyens aux bonnes pratiques dans les milieux naturels.

Résumé du projet

Ce projet a permis aux citoyens de participer à la mise en place d’une exposition artistique en lien avec plusieurs aspects historiques et naturels locaux.

Dans un premier temps, des cours de différents arts ont été offerts gratuitement par le Mouvement d’animation artistique de Cap-Rouge (MAACR) aux citoyens de tous âges, sous diverses thématiques adaptées au projet, proposées par le CBRCR ou la Société historique de Cap Rouge (SHCR). Une première partie de l’exposition est vouée aux bonnes pratiques des randonneurs dans les milieux naturels et dans un second temps, une exposition artistique (dessin, aquarelle ou peinture) est plutôt axée sur des thématiques historiques (par exemple les usages de la rivière à travers le temps) et naturelles (la rivière du Cap Rouge et le milieu environnant). 

Cette exposition temporaire a été complétée par la réalisation de panneaux d’information sur l’histoire et sur la biodiversité de la rivière du Cap Rouge (sous la forme de banderoles). Le tout est présenté au parc des Écores et près de la rivière du Cap Rouge, pendant la saison estivale.

Finalement, afin de marquer l’ouverture de cette exposition, les trois organismes ont réalisé ensemble un événement d’ouverture le samedi 11 juin 2022 comportant des activités d’animation historiques et présentant l’utilité de la rivière au cours du temps.

Problématiques associées

Le Plan d’action est élaboré par le Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge (CBRCR – Plan d’action 2021).

Orientation stratégique : Concerter et mobiliser les acteurs de l’eau.

                   Objectif 5 : Promouvoir la restauration et la mise en valeur des propriétés municipales riveraines.

                                 Actions 5.2 – Poursuivre la surveillance, l’entretien, la mise en valeur et l’animation des sentiers riverains situés sur les propriétés municipales.

Le plan directeur de l’eau est élaboré par l’Organisme des bassins versant de la Capitale (OBVC).

Partenaires

Ville de Québec, Mouvement d’animation artistique de Cap-Rouge, Société Historique du Cap-Rouge.

Publications associées

Documents à venir.

Découvrons la biodiversité de la rivière du Cap Rouge selon les saisons !

Objectif

    • Faire connaître et sensibiliser la population aux écosystèmes qui se trouvent près de chez eux.

Résumé du projet

Ce projet est piloté par notre partenaire, la Maison Léon-Provancher. Il permettra aux citoyens de participer à quatre journées d’activités scientifiques et ludiques sous le thème des saisons. En effet, chaque saison présentera un thème spécifique, par exemple, l’hiver et les fourrures des mammifères ou encore l’éveil de la nature au printemps via un bioblitz dans un des parcs à Cap-Rouge.

Les journées seront réalisées en priorisant la sensibilisation, l’amusement et l’émerveillement sur la nature offerte par la rivière du Cap Rouge et ses environs.  

Vous trouverez ci-dessous les dates prévues en 2022 avec les activités organisées par le CBRCR, en plus des animations de la Maison Léon-Provancher :

      • Samedi 19 février, une soirée aux flambeaux
      • Samedi 28 mai, un Bioblitz
      • Samedi 9 juillet, une balade en embarcation à l’embouchure de la rivière
      • Samedi 17 septembre, une chasse au trésor

A chaque journée, nous aurons le soutien de la Maison des jeunes de Cap Rouge.

Plus d’information à venir !

Problématiques associées

Le Plan d’action est élaboré par le Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge (CBRCR – Plan d’action 2021).

Orientation stratégique : Concerter et mobiliser les acteurs de l’eau.

                Objectif 5 : Promouvoir la restauration et la mise en valeur des propriétés municipales riveraines.

                            Actions 5.2 – Poursuivre la surveillance, l’entretien, la mise en valeur et l’animation des sentiers riverains situés sur les propriétés municipales.

Le plan directeur de l’eau est élaboré par l’Organisme des bassins versant de la Capitale (OBVC).

Partenaires

Ville de Québec, Maison Léon-Provencher, Maison des Jeunes de Cap-Rouge Symbiose

Publications associées

Documents à venir.

Mobilisation et sensibilisation en milieu agricole pour l’aménagement de berges et de corridors fauniques dans le bassin versant de la rivière du Cap Rouge

Objectifs

    • Sensibiliser les agriculteurs à la perte de biodiversité dans le milieu agricole et riverain.
    • Proposer des solutions pratiques afin d’améliorer la diversité biologique ainsi que la qualité des habitats fauniques et des plans d’eau sur le territoire du bassin versant de la rivière du Cap Rouge.

Résumé du projet

Ce projet a été financé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation dans le cadre du programme Prime-Vert et s’inscrit en continuité d’un projet semblable porté par l’organisme des bassins versants de la Capitale (OBVC) entre 2012-2014 sur le sous-bassin-versant du ruisseau d’Eau Claire situé en tête du bassin versant de la rivière du Cap Rouge.

Par le biais du programme Prime-Vert et d’agronomes, le CBRCR désire accompagner les agriculteurs en 2022 dans la réalisation d’aménagements agroenvironnementaux afin de répondre à certains défis et problématiques rencontrées par ces derniers sur leur propriété en accord avec leur plan d’accompagnement agroenvironnemental (PAA). Les aménagements agroenvironnementaux durables qui seront proposés peuvent être l’implantation des haies brise-vent, une bande riveraine élargie ou tout autre aménagement favorisant la biodiversité (bande ou îlot fleuri, zone tampon, …).

Pour plus d’information, consulter la page du programme.

Ces aménagements en plus de profiter à l’environnement en créant, notamment : des habitats fauniques, en protégeant les plans d’eau et en créant des corridors fauniques, offrent aussi des services écosystémiques aux agriculteurs, comme la lutte contre l’érosion de leurs rives. En effet, en 2019, une caractérisation des berges en secteur agricole a permis d’évaluer que près de la moitié des bandes riveraines agricoles étaient composées par une strate herbacée et d’une berge végétalisée d’une largeur de moins de 3 m. La réduction des bandes riveraines peut entraîner plusieurs problématiques environnementales, dont la perte d’habitat faunique et la dégradation de la qualité de l’eau.

Problématiques associées

Le Plan d’action est élaboré par le Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge (CBRCR – Plan d’action 2021).

Orientation stratégique : Concerter et mobiliser les acteurs de l’eau.

Objectif 4 : Promouvoir de saines pratiques de protection de l’eau auprès des principaux acteurs de l’eau.

Actions 4.1 – Informer et mobiliser les producteurs agricoles pour l’application de saines pratiques à l’égard des cours d’eau sur leur(s) propriété(s).

Le plan directeur de l’eau est élaboré par l’Organisme des bassins versant de la Capitale (OBVC).

Orientation 1A : Réduire la concentration en coliformes fécaux dans les cours d’eau et lacs problématiques du territoire.

Action 1Aj- mettre en place des pratiques culturales respectueuses de l’environnement là ou le besoin s’en fait sentir et réfléchir sur les modes de production agricole à privilégier dans une optique de protection des cours d’eau et des nappes phréatiques.

Réalisations : Informer et mobiliser les producteurs agricoles du bassin de la rivière du Cap Rouge pour l’application de saines pratiques à l’égard des cours d’eau sur leur(s) propriété(s), et, le cas échéant, les accompagner pour la réalisation de travaux correcteurs.

Partenaires

Ce projet est financé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation dans le cadre du programme Prime-Vert et se réalisera en partenariat avec le Club agroenvironnemental de la Rive-Nord (CARN).

Publications associées

Projets en cours de 2021 à 2022.

Détermination des sources de sédiments dans le bassin versant de la rivière du Cap Rouge (Phase I et II)

Objectifs

    • Caractériser les sources de sédiments dans le milieu agricole du bassin versant de la rivière du Cap Rouge dans le but de diagnostiquer les différentes problématiques de deux sous-bassins ;
    • Réaliser la campagne terrain de la phase I en 2020 ;
    • Réaliser la campagne terrain de la phase II en 2021.

Résumé du projet

La rivière du Cap Rouge fait l’objet d’un suivi de la qualité de l’eau depuis 15 ans. Les conclusions du plus récent rapport qui intègre les données de qualité de l’eau sur 12 années sont claires : les deux principales menaces pour la qualité de l’eau du bassin versant sont le transport sédimentaire et les fortes concentrations de coliformes fécaux, deux paramètres qui peuvent limiter les usages de l’eau. Ainsi, en 2020, le CBRCR a élaboré un projet dont l’objectif est de caractériser les sources de sédiments dans les sous-bassins en secteur agricole du bassin versant de la rivière du Cap Rouge et de proposer des solutions.

Durant la phase I de ce projet, le CBRCR a ainsi réalisé plusieurs sorties sur le terrain et appliqué différents protocoles pour étudier les phénomènes d’érosion et de transport sédimentaire dans les sous-bassins-versants suivants : le no. 16 traversant des terrains agricoles, mais alimentés par les effluents du parc industriel François-Leclerc, et le no. 19 en amont du bassin versant. Le grand nombre d’observations avait pour objectif de qualifier la situation par rapport aux précipitations de pluie, à savoir si la source du problème est ponctuelle ou récurrente, et de déterminer les sources de sédiments (berges érodées, ponceaux détériorés, fossés de travaux de construction, etc.). Pour chacun des enjeux identifiés, le travail consistait également à vérifier si une réglementation s’applique et si elle est respectée ou encore s’il y a des aménagements ou des correctifs à proposer.

En 2021, lors de la phase II, le CBRCR a réalisé le même protocole, avec quelques améliorations, dans les sous-bassins-versants no. 14, délimité par un ruisseau relié à la rivière Lorette sur le territoire de la Ville de Québec, et le no. 21 en amont du bassin versant. Ces sous-bassins versants ont été identifiés comme responsables d’apports de sédiments lors des crues printanières.

Problématiques associées

Le Plan d’action est élaboré par le Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge ( CBRCR – Plan d’action 2020 et CBRCR – Plan d’action 2021).

Orientation stratégique : Concerter et mobiliser les acteurs de l’eau

Objectif 4 : Promouvoir de saines pratiques de protection de l’eau auprès des principaux acteurs de l’eau.

Action 4.4 – Informer et mobiliser les producteurs agricoles pour l’application de saines pratiques à l’égard des cours d’eau sur leur(s) propriété(s).

Caractérisation des sources de sédiments dans la zone agricole et rapport de projet.

Le plan directeur de l’eau est élaboré par l’Organisme des bassins versant de la Capitale (OBVC).

Orientation 1G : Acquérir, actualiser et rendre accessibles les données de qualité de l’eau sur les lacs et cours d’eau du territoire.

Action 1 Ga – Mettre en place ou poursuivre les suivis de la qualité de l’eau ou les enquêtes pour documenter les sources de contamination des lacs et des cours d’eau du territoire.

Poursuivre le suivi de la qualité de l’eau de la rivière du Cap Rouge.

Partenaires

La Ville de Québec est le partenaire financier principal de ce projet.

Publications associées

Rapport de la phase I – confidentiel pour cause de données personnelles.

Projet en cours.

2021 à 2022 – Suivi de la qualité de l’eau des sous-bassins drainant les secteurs industriels et urbains

Objectifs

    • Effectuer un programme de suivi de la qualité de l’eau des sous-bassins drainant le parc industriel François Leclerc et d’un tributaire en milieu urbain ;
    • Déterminer les anomalies (s’il y a lieu) et proposer des correctifs.

Résumé du projet

D’après les résultats de précédents rapports sur le suivi de la qualité de l’eau*, il a été mesuré des concentrations de matières en suspension et de paramètres chimiques dépassant les critères de qualité de l’eau dans les affluents drainant le parc industriel François Leclerc.

Par conséquent, en 2021, le CBRCR effectue un suivi ciblé de la qualité de l’eau des quatre sous-bassins drainant le parc industriel François Leclerc, c’est-à-dire les sous-bassins versants no. 10, 16 et 17. Dans ce projet, l’échantillonnage et les analyses sont effectués principalement pendant la période estivale, soit entre les crues printanières et automnales. Afin de compléter la surveillance de tributaires problématiques, le sous-bassin no. 3 a été ajouté, car il est alimenté également par deux réseaux d’eau pluviale de la Ville de Québec.

Les paramètres de qualité de l’eau suivis sont variés. Ces paramètres permettent de suivre entre autres la température, le pH, les matières en suspension (MES), les concentrations en métal et les bactéries coliformes (E.Coli). Ces données ont été mesurées sur le terrain à l’aide d’une sonde mutiparamètres et d’une campagne d’échantillonnage d’eau en collaboration avec les laboratoires de la Ville de Québec. Les données sont par la suite comparées aux critères réglementaires de quantité et de qualité de l’eau. Ces connaissances ont pour objectif de cibler des corrections nécessaires afin d’améliorer la qualité de l’eau s’écoulant de ce secteur.

*Rapport de 2019 sur la qualité de l’eau de la rivière du Cap Rouge et de 2020 sur la détermination des sources de sédiments du CBRCR.

Problématiques associées

Le Plan d’action est élaboré par le Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge (CBRCR – Plan d’action 2021).

Orientation stratégique : Parfaire la connaissance du bassin versant de la rivière du Cap Rouge.

Objectif 2 : Acquérir de l’information concernant le bassin versant.

Action 2.1 — Qualifier l’eau de la rivière.

Le plan directeur de l’eau est élaboré par l’Organisme des bassins versant de la Capitale (OBVC).

Orientation 1F : Améliorer les connaissances sur les contaminants non inclus dans les suivis réguliers de la qualité de l’eau et limiter les apports

Action 1Fa — Identifier les sources potentielles de métaux, hydrocarbures et produits toxiques sur le territoire, et évaluer si une problématique pour les lacs et cours d’eau pourrait être rencontrée.

Évaluer les possibilités d’effectuer un suivi ciblé de la qualité de l’eau du sous-bassin drainant le parc industriel François-Leclerc.

Partenaires

La Ville de Québec est le partenaire financier principal de ce projet.

Publications associées

Projets en cours.

Lutte contre la berce du Caucase dans le bassin versant de la rivière du Cap Rouge

Objectifs

Lutter contre la berce du Caucase sur le territoire du bassin versant de la rivière du Cap Rouge dans le but de préserver la biodiversité et protéger la santé du public.

Résumé du projet

La berce du Caucase, une plante exotique envahissante (PEE), est bien établie le long d’un corridor riverain de 20 km de longueur en milieu agricole sur le territoire du bassin versant de la rivière du Cap Rouge.

Comme les autres PEE, la berce du Caucase représente une menace à la biodiversité. En s’établissant sur les bandes riveraines du milieu agricole, la plante menace aussi la stabilité des berges ainsi que les activités agricoles.

De plus, la berce du Caucase pose un problème supplémentaire de santé public puisqu’elle produit un agent toxique photosensibilisant appelé furanocoumarins.

En effet, au contact de la sève, la peau réagit comme pour une brûlure importante. Pour plus d’information, vous pouvez consulter notre page sur la berce du Caucase

Ce projet à long terme vise à lutter contre la berce du Caucase sur le territoire du bassin versant de la rivière du Cap Rouge. Pour atteindre cet objectif, le Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge mise sur des interventions terrains, soit par l’arrachage des racines et la coupe d’ombelles en graines, ainsi que par la sensibilisation et la mobilisation des citoyens.

Problématiques associées

Le Plan d’action est élaboré par le Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge (CBRCR – Plan d’action 2021).

Orientation stratégique : Contribuer à la protection de l’environnement et à la préservation de la biodiversité

Objectif 6 : Promouvoir la protection, la restauration et la mise en valeur des milieux naturels.

Actions 6.3 – Participer au contrôle des espèces exotiques envahissantes

Travaux d’éradication de la berce du Caucase

Sensibilisation par des articles dans les médias locaux

Soutien aux résidents et aux agriculteurs

Contrôle des EEE le long des sentiers et en milieu riverain

Recherche de partenaires financiers

Le plan directeur de l’eau est élaboré par l’Organisme des bassins versant de la Capitale (OBVC)

Orientation 2D : Préserver la biodiversité des milieux aquatiques et riverains.

Action 2Da – Réaliser des campagnes de sensibilisation et d’intervention pour contrôler la présence d’espèces envahissantes pouvant nuire aux écosystèmes aquatiques et riverains.

Par le biais du journal local, sensibiliser la population aux effets nuisibles de la Berce du Caucase et apporter un soutien aux citoyens pour l’identification et l’élimination.

Lutter contre l’envahissement des plantes exotiques envahissantes dans les milieux naturels.

Partenaires

Ce projet a été soutenu jusqu’en 2020 par le MAPAQ et la Ville de Québec et la Ville de Saint-Augustin. L’année 2021 a été possible grâce au financement des deux villes.