2021 – Inventaire de l’avifaune nicheuse dans trois secteurs du parc linéaire de la rivière du Cap Rouge au printemps

Objectifs

Recenser les espèces d’oiseaux présentes dans 3 segments du parc linéaire de la rivière du Cap Rouge.

Résumé du projet

Longue de 23,5 km, la rivière du Cap Rouge abrite une biodiversité unique. Que ce soit sur ses berges, le long de ses sentiers ou bien dans les parcs qui bordent les rives du cours d’eau, on y retrouve une richesse faunique et floristique. Afin d’en connaître plus sur cette richesse, certains bénévoles ont énuméré la faune aviaire à proximité de la rivière.

En novembre 2021, M. Benoît Jobin, biologiste, avec l’aide de trois bénévoles observateurs, ont réalisé un l’inventaire de l’avifaune nicheuse dans les secteurs de Jouvence, des Écores, et de la Fabrique. Armés de volonté, de carnets, de jumelles, et de bons souliers, nos observateurs ont parcouru ces segments de sentiers pour y noter toutes les espèces qui s’y trouvaient. Un premier inventaire a été réalisé le 6 juin 2021 d’amont en aval de la rivière (Jouvence-Écores-Fabrique), puis un second inventaire eut lieu le 11 juin 2021 dans le sens inverse, d’aval en amont.

Au total, 406 individus ont été répertoriés, dont 35 espèces différentes. On peut constater à la lecture de ce rapport que certaines espèces sont ferventes de milieux particuliers, comme la Paruline flamboyante, qui s’accommode facilement aux milieux avec une grande activité humaine (raison de sa forte présence).

Problématiques associées

Publications associées

Le rapport étant trop volumineux, vous pourrez nous contacter pour en avoir une copie.

2016 – Suivi de la qualité de l’eau des rivières Lorette et du Cap Rouge en milieu agricole

Objectifs

    • Suivre l’évolution de la qualité de l’eau des rivières Lorette et du Cap-Rouge afin d’en connaître l’influence des activités agricoles, industrielles et urbaines
    • Déterminer l’indice de qualité bactériologique et physico-chimique (IQBP) aux stations fixées.

Résumé du projet

Les rivières Lorette et du Cap Rouge possèdent une topographie similaire, en prenant leur source en milieu boisé, avant de traverser une zone agricole, et finir par se jeter en milieu urbain dans la rivière Saint-Charles et dans le Fleuve St-Laurent respectivement. En règle générale, les milieux agricoles et urbains font pression sur la qualité de l’eau et notamment sur les éléments que peuvent transporter les cours d’eau. En 2016, l’Organisme des bassins-versants de la Capitale (OBVC) a décidé de se pencher sur le cas de ces deux rivières.

De mai à octobre 2016, 18 prélèvements ont été réalisés afin de déterminer l’indice de qualité bactériologique et physico-chimique avec 6 paramètres (IQBP₆). Cet indice permet d’évaluer la qualité d’eau permettant les principaux usages que sont la baignade, les activités nautiques, l’approvisionnement en eau à des fins de consommation, la protection de la vie aquatique et la protection du plan d’eau contre l’eutrophisation. L’IQBP₆ prend en compte les paramètres suivants : les coliformes fécaux, la chlorophylle α, l’azote ammoniacal, le phosphore, les nitrites et nitrates et les matières en suspension dans l’eau. La grande majorité de ces éléments ont pu être introduits dans les cours d’eau, à la suite d’activités anthropiques telles que le lessivage des terres agricoles (avec fertilisants et pesticides), le rejet des eaux usées d’origines industrielles et domestiques et le ruissellement des zones résidentielles, entre autres.

L’analyse de l’IQBP6 révèle que la qualité globale de l’eau pour les deux rivières, après avoir traversé un secteur agricole, est « satisfaisante ». Le principal paramètre discriminant est la concentration en coliformes fécaux avec des dépassements fréquents du critère de protection des activités récréatives et de l’esthétique pour les contacts directs et indirects sur les deux rivières.

Problématiques associées

Le plan directeur de l’eau est élaboré par l’Organisme des bassins versant de la Capitale (OBVC).

Orientation 1G : Acquérir, actualiser et rendre accessibles les données de qualité de l’eau sur les lacs et cours d’eau du territoire.

Action 1Ga – Mettre en place ou poursuivre les suivis de la qualité de l’eau ou les enquêtes pour documenter les sources de contamination des lacs et des cours d’eau du territoire.

2012 à 2014 – Projet d’aménagement des berges et des corridors fauniques dans le sous-bassin amont de la rivière du Cap-Rouge

Objectifs

    • Caractériser et identifier les problématiques dans le sous-bassin versant du ruisseau d’Eau Claire dans le secteur agricole ;
    • Proposer des aménagements agroenvironnementaux aux producteurs agricoles, afin de résoudre les problématiques observées.

Résumé du projet

Le projet s’est déroulé dans le sous-bassin-versant du ruisseau d’Eau Claire (no. 18) qui se situe en tête de la rivière du Cap Rouge et qui couvre 25 % de la superficie totale du bassin versant. À lui seul, il draine environ 19 km2 de territoire et il est autant forestier qu’agricole.

Débuté en 2012, la première année fut axée sur la caractérisation du territoire afin de cerner les problématiques s’y trouvant. La caractérisation prend en compte tous les éléments sur le terrain pouvant influencer la qualité de la rivière et de ses berges. Ainsi, l’équipe terrain notée les informations suivantes : l’érosion des berges, le type d’exploitation du lot, la faune et la flore présente et si observée les colonies de plantes exotiques envahissantes, etc. L’hydromorphologie du cours d’eau fut également caractérisée par la mesure de la largeur du cours d’eau, la profondeur, le pourcentage de la pente du talus, la nature des strates végétatives (arborescentes, arbustives, herbacés), l’hydrologie (débits, crues, vitesse) et d’autres facteurs importants.

En 2013 et 2014, des aménagements agroenvironnementaux ont été proposés aux propriétaires de terres, selon les problématiques présentes et les recommandations soulevées. Par exemple, une stabilisation de berges a été possible par la combinaison d’un travail avec une pelle mécanique et le rajout d’un couvert végétal (génie végétal). Des haies brise-vent ont également été implantées pour protéger les cultures du vent, tout en créant des rangées d’arbres et arbustes, bénéfiques pour la faune.

Finalement, le projet a permis à cinq volontaires d’améliorer la gestion de l’écoulement des eaux pluviales et la biodiversité sur leur terrain par la mise en place d’aménagements agroenvironnementaux financés par le MAPAQ dans le cadre du programme Prime-Vert.

Problématiques associées

Le Plan d’action est élaboré par le Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge (CBRCR – Plan d’action 2014).

 

Le plan directeur de l’eau est élaboré par l’Organisme des bassins versant de la Capitale (OBVC).

Orientation 2A : Assurer la conservation des milieux naturels sur le territoire.

Action 2Ac – Sensibiliser les propriétaires des milieux naturels à l’adoption de mesures de conservation volontaire.

Partenaires

Ce projet fut géré par l’Organisme des bassins versants de la Capitale. Le CBRCR était un partenaire essentiel pour contacter et réaliser les demandes de subvention avec les producteurs agricoles.  De plus, ce partenariat comprenait l’UPA Québec/Jacques-Cartier, le club agroenvironnemental de la Rive-Nord et le MAPAQ.

Publications associées

Rapport confidentiel pour cause de données personnelles des producteurs agricoles.

2012 – Compte rendu de pêches expérimentales réalisées dans le bassin versant de la rivière du Cap Rouge

Objectifs

    • Compléter un portrait de la faune ichtyologique présente dans le bassin versant de la rivière du Cap Rouge ;
    • Vérifier la présence de l’omble de fontaine.

Résumé du projet

Les premières études concernant la faune ichtyologie dans la rivière du Cap Rouge se concentraient principalement sur la partie aval du bassin versant. En 2011, un projet a été réalisé dans le but de caractériser les populations ichtyologiques dans l’ensemble du bassin versant de la rivière du Cap Rouge. À la suite de l’obtention des autorisations nécessaires à la réalisation du projet, différentes pêches ont eu lieu et ont permis de mieux caractériser les populations ichtyologiques. Les pêches ont notamment permis de confirmer la présence de l’omble de fontaine, une espèce d’intérêt sportif.

À chacune des stations, une pêche électrique était réalisée. Ce type de pêche consiste à envoyer un courant électrique à travers les mailles d’un filet ce qui paralyse les poissons et les fait remonter plus facilement à la surface.  Pour ce projet, l’appareil de pêche électrique était utilisé par un technicien et deux personnes suivaient en arrière pour capturer, à l’aide de filet, et identifier les poissons touchés par le courant avant de les relâcher.

L’inventaire de ce projet a été complété par des pêches à la seine et au filet dans les 12 stations de pêches électriques fixées et dispersées à travers tout le bassin versant. À chaque station, il a été possible d’identifier et de mesurer chaque poisson capturé, par exemple à l’embouchure de la rivière du Cap Rouge, un total de 69 individus, provenant de cinq familles différentes, a été pêché. Une fois les mesures prises, ceux-ci étaient remis à l’eau.

Problématiques associées

Le Plan d’action est élaboré par le Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge (voir Plan d’action 2011).

Le Plan directeur de l’eau est élaboré par l’Organisme des bassins versants de la Capitale (OBVC).

Orientation 2D : Préserver la biodiversité des milieux aquatiques et riverains.

Action 2Dd – Maintenir à jour le portrait faunique du territoire et procéder au besoin à de nouveaux inventaires.

Lorsque l’opportunité se présente, procéder à des inventaires fauniques.

Partenaires

Ce projet a été réalisé, à l’été 2011, par l’organisme des bassins versants de la Capitale (OBV de la Capitale), en collaboration avec le Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge et avec l’appui du ministère des Ressources naturelles et de la faune (MRNF) Direction régionale Capitale Nationale-Chaudière-Appalaches.

2011 – Diagnostic du bassin versant de la rivière du Cap Rouge

Objectif

Étudier les différentes problématiques reliées à la qualité de l’eau, aux écosystèmes, à la dynamique du cours d’eau, à la quantité d’eau et aux usages de l’eau pour exposer leurs effets et établir un lien de causalité.

Résumé du projet

Le territoire du bassin versant de la rivière du Cap Rouge s’inscrit dans un plus vaste territoire, celui des bassins versant de la Capitale, qui comprend les bassins versant du lac Saint-Augustin, de la rivière Saint-Charles, du ruisseau du Moulin, de la rivière Beauport ainsi que les trois bassins versants de petits tributaires du Fleuve Saint-Laurent. Tous ces bassins versants font partie du Plan directeur de l’eau (PDE) développé par l’Organismes des Bassins Versants de la Capitale (OBVC). Le PDE est un outil de planification qui permet de structurer le processus de gestion de l’eau. Il est constitué de deux principaux éléments soit : un portrait de l’état du bassin versant et d’un diagnostic des problèmes inhérents au milieu hydrique et aux milieux qui y sont associés.

Le diagnostic est une étude des problèmes réels ou potentiels liés à la ressource eau, aux écosystèmes et aux usages associés. L’objectif est de comprendre les problèmes, ainsi que leurs causes, ayant cours sur le territoire pour alimenter la réflexion portant sur la recherche de solutions durables.

Après le dépôt, en 2009, du « Portrait du bassin versant de la rivière du Cap Rouge », le CBRCR a participé à la réalisation du « Diagnostic du bassin versant de la rivière du Cap Rouge » réalisée par l’OBVC. Ce travail a notamment permis de souligner que la qualité de l’eau est nettement influencée par l’occupation du sol et la présence du réseau routier. De plus, à la suite des portraits agroenvironnementaux réalisés sur les fermes, il est plus que justifié de s’attarder en priorité à la problématique des coliformes fécaux et des concentrations de phosphore dans la rivière du Cap Rouge, afin de réduire les risques liés au contact avec l’eau. Il est nécessaire d’améliorer la qualité de l’eau pour protéger la faune ichtyenne et favoriser les usages et d’éviter que sa qualité ne se dégrade davantage.

Problématiques associées

Le Plan d’action est élaboré par le Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge (CBRCR – Plan d’action 2011).

Le plan directeur de l’eau est élaboré par l’Organisme des bassins versant de la Capitale (OBVC).

L’analyse des bassins versants est l’étape fondamentale de l’élaboration d’un PDE. Elle permet de faire ressortir les problèmes liés à l’eau et aux écosystèmes associés. À partir de cette analyse, il sera possible de déterminer les enjeux réels des bassins versants et d’élaborer un plan d’action efficace. L’analyse se divise en deux parties distinctes, mais intimement liées : le portrait et le diagnostic.