2019 – Caractérisation des berges en zone agricole dans le bassin versant de la rivière du Cap Rouge

Objectifs

Réaliser un portrait de l’état des berges et des talus des berges en milieu agricole le long de la rivière du Cap Rouge et sur certains de ses tributaires.

Résumé du projet

Les berges sont des éléments cruciaux dans le bilan de santé des cours d’eau, car leur caractérisation donne des indications sur l’état de la santé de la rivière notamment par le potentiel d’apport en sédiments dans l’eau, l’érosion présente, la perte d’habitat potentiel et la dégradation globale des écosystèmes. La bande riveraine agit comme une zone tampon entre le milieu terrestre et le milieu aquatique. Sans elle, les eaux pluviales s’écoulent directement dans l’eau, pouvant créer une érosion qui entraine beaucoup de sédiments sur son passage, menant à une perte de terrain potentielle et une fragilisation du terrain pouvant mettre des infrastructures en péril.

Le CBRCR a donc été mandaté par la Ville de Québec pour caractériser les berges du bassin versant se retrouvant en zone agricole. La méthode de travail élaborée par l’équipe terrain consistait à remonter le cours d’eau tout en remplissant des fiches terrain réalisées préalablement. Parmi les éléments notés, il y avait la végétation présente sur la rive et sa densité, les possibles obstacles au libre écoulement de l’eau et finalement la présence d’érosion, son type (ravinement, sapement de pied, …), son ampleur (faible, moyenne ou forte) et si elle représentait un danger pour des infrastructures à proximité.

En conclusion, 434 sites d’érosions ont été comptabilisés avec présence de 5 différents types d’érosion sur X km de cours d’eau parcouru. Parmi ceux-ci, 57,1 % des sites se retrouvent avec un type appelé sapement de pied, 20 % avec de l’érosion latérale, 15 % avec un décrochement vertical de la paroi, 7,1 % avec du ruissellement et finalement 0,7 % avec un affaissement. Plus de la moitié des sites observés avaient une bande riveraine inférieure à 3 mètres et un peu plus de 200 sites avaient une faible densité (0-25 %) de végétation présente sur le terrain. Le rapport conclue que la situation n’était pas catastrophique, mais qu’un effort de végétalisation des berges en zone agricole améliorerait l’état et l’efficacité des bandes riveraines.

Problématiques associées

Le Plan d’action est élaboré par le Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge (CBRCR – Plan d’action 2019).

Orientation stratégique : Parfaire la connaissance du bassin versant de la rivière du Cap Rouge.

Objectif 2 : Acquérir de l’information concernant le bassin versant.

Action 2.3 – Caractériser les milieux hydriques au sein du bassin versant (rivière et tributaires).

Le plan directeur de l’eau est élaboré par l’Organisme des bassins versant de la Capitale (OBVC).

Orientation 1D : Réduire la turbidité et les quantités de MES dans les cours d’eau touchés par une surabondance, et éviter la dégradation de ceux qui sont moins perturbés.

Action 1Dh – Documenter les apports en sédiments vers les lacs et cours d’eau.

Orientation 2A : Assurer la protection et la conservation des milieux naturels sur le territoire.

Action 2Ac- Sensibiliser les propriétaires des milieux naturels à l’adoption de mesures de conservation volontaire.

Orientation 2C : Maintenir ou restaurer l’intégrité des écosystèmes aquatiques et riverains et limiter les impacts des activités humaines sur ceux-ci.

Action 2Cj- Sensibiliser les citoyens à l’importance des écosystèmes aquatiques et riverains et aux bonnes pratiques visant à limiter l’impact de leurs activités sur ceux-ci.

Action 2Ck- Acquérir les connaissances nécessaires à la planification d’interventions en la matière.

Partenaires

La Ville de Québec est le partenaire financier principal de ce projet.

2014 – Caractérisation des berges de la rivière Cap Rouge et de ses tributaires

Objectifs

    • Dresser le bilan de la caractérisation des berges et des talus, réalisé entre 2012 et 2013, sur les terrains privés en bordure de la rivière dans le secteur urbain.
    • Deux orientations d’études étaient ciblées, notamment l’ampleur de l’érosion et la détermination d’un indice de priorité d’intervention pour chaque propriété.

Résumé du projet

Le CBRCR a réalisé une caractérisation des berges de la rivière du Cap Rouge et de ses tributaires. Ce projet a débuté en mai 2012 et s’est déroulé sur trois ans. L’année 2012 a été consacrée à la caractérisation de l’érosion des berges des lots riverains privés, et ce, dans le secteur urbain du bassin versant. La seconde année a ciblé la caractérisation de certains tributaires de la rivière, afin d’alimenter les connaissances du réseau hydrographique de la rivière dans certains secteurs.

Les lots visés étaient en milieu urbain. Plusieurs aspects ont été observés tels que la morphologie du site, les obstacles à l’écoulement, l’ampleur de l’érosion et les diverses caractéristiques des rives. Ces aspects ont par la suite été analysés afin d’établir des classes de priorité d’intervention, selon les terrains. L’ampleur globale de l’érosion était classée de nulle à forte et les niveaux de priorités d’interventions étaient classés de 1 à 5, la classe 1 étant celle nécessitant une intervention rapide et la classe 5 étant celle ne comportant aucune problématique.

La première année, 139 propriétés privées furent analysées. Les équipes déterminaient les points les plus en aval et en amont de chacun des terrains et pouvaient ensuite remplir les fiches par une analyse visuelle des berges. En 2013, le CBRCR s’est attardé à 57 lots supplémentaires se trouvant le long des berges de 5 tributaires de la rivière du Cap Rouge.

Finalement, ce projet a permis de constater que le long de la rivière et de certains de ses tributaires, les cas d’érosions pouvant s’y retrouver n’étaient pas critiques. Sur la rivière, plus de 50 % des lots observés ne présentaient pas d’érosion ou en présentaient très faiblement, seulement 11 % en présentaient modérément. Dans les sections des tributaires, on pouvait observer une érosion plus importante. Toutefois, comme l’érosion peut être le résultat de nombreux facteurs, la situation n’était pas jugée critique non plus. La plupart des lots qui semblaient subir de l’érosion étaient situés sur d’anciennes friches, expliquant l’absence ou l’inefficacité d’une bande riveraine.

À la suite de ces résultats, les principales recommandations émises consistaient à entamer une démarche de sensibilisation auprès des propriétaires à l’égard de l’entretien de leurs berges et à mettre de l’avant l’entretien de la végétation arborescente.

Problématiques associées

Le Plan d’action est élaboré par le Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge (CBRCR – Plan d’action 2014).

Le plan directeur de l’eau est élaboré par l’Organisme des bassins versant de la Capitale (OBVC).

Orientation 1D : Réduire la turbidité et les quantités de MES dans les cours d’eau touchés par une surabondance, et éviter la dégradation de ceux qui sont moins perturbés.

Action  1Dg – Procéder à la stabilisation de berges lorsque la sécurité des personnes ou des biens est compromise et pour toute intervention de contrôle de l’érosion en berge, privilégier les méthodes de stabilisation végétales.

Action 1Dh – Documenter les apports en sédiments vers les lacs et cours d’eau.

Partenaires

La Ville de Québec est le partenaire financier principal de ce projet.

Publications associées

Rapport confidentiel pour cause de données personnelles.

2014 – Caractérisation de six espèces exotiques envahissantes dans le bassin versant de la rivière du Cap Rouge

Objectifs

    • Identifier et localiser les espèces de plantes exotiques envahissantes présentent dans le bassin versant de la rivière du Cap Rouge pour compléter les données du MAPAQ ;
    • Réaliser un portrait détaillé des espèces exotiques envahissantes dans le bassin versant de la rivière du Cap Rouge.

Résumé du projet

Les plantes exotiques envahissantes réussissent à bien s’installer au sein de la flore indigène du Québec, notamment dû aux manques de compétitions végétales qu’elles ont habituellement dans leur habitat d’origine. Cela leur permet donc de proliférer plus rapidement que les espèces floristiques indigènes qui doivent compétitionner contre toutes sortes de prédateurs animal, végétal, etc. Elles deviennent souvent extrêmement difficiles à éradiquer, voire à contrôler.

Le CBRCR a eu l’opportunité de recenser les espèces de plantes exotiques envahissantes présentent sur son territoire pour compléter les connaissances du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).

Différents sites à travers le vaste bassin versant de la rivière du Cap Rouge ont été inspectés. Les plantes exotiques envahissantes repérées ont été comptabilisées dans des fiches de données terrain et géolocalisées à l’aide de GPS. Des repères ont été donnés pour indiquer s’il s’agissant d’un individu seul, d’une colonie (plantes du même âge) ou encore d’un peuplement (plantes de tous les stades d’âges) afin de bien cerner le niveau d’établissement des plantes sur le territoire.

Parmi les plantes exotiques envahissantes recensées dans le bassin versant de la rivière du Cap Rouge, on peut retrouver la berce du Caucase en forte densité et largement dispersé le long des cours d’eau, la renouée du japon qui est très bien établi aussi, le roseau commun (phragmite) qui se retrouve partout dans le monde en quantité importante, le nerprun bourdaine et le nerprun cathartique, et fort assurément l’alpiste roseau malgré des difficultés d’identification. En conclusion, au vu des différents paysages et des habitats diversifiés du bassin versant de la rivière du Cap Rouge, le CBRCR a dénombré six espèces de plantes exotiques envahissantes établies sur son territoire.

Problématiques associées

Le Plan d’action est élaboré par le Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge (voir plan d’action 2014).

Le plan directeur de l’eau est élaboré par l’Organisme des bassins versant de la Capitale (OBVC).

Orientation 2C : Maintenir ou restaurer l’intégrité des écosystèmes aquatiques et riverains et limiter les impacts des activités humaines sur ceux-ci.

Action 2Cb – Maintenir à jour la caractérisation des rives des lacs et cours d’eau du territoire

Orientation 2D : Préserver la biodiversité des milieux aquatiques et riverains.

Action 2Da – Réaliser des campagnes de sensibilisation et d’intervention pour contrôler la présence d’espèces envahissantes pouvant nuire aux écosystèmes aquatiques et riverains.

Partenaires

Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques (aujourd’hui le ministère de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques) et la Ville de Saint-Augustin-de-Desmaures.

2010 – Projet de recherche et développement sur le transport sédimentaire dans le bassin versant de la rivière du Cap Rouge

Objectifs

    • Déterminer l’influence de l’occupation du sol et des précipitations sur la quantité et la qualité des sédiments transportés dans le réseau hydrique ;
    • Développer et vérifier l’efficacité de trappes à sédiments expérimentales pour mesurer le taux de déposition de sédiments dans le fond des cours d’eau ;
    • À long terme, déterminer si le taux de déposition et la granulométrie des sédiments à l’embouchure de la rivière ont subi des variations importantes liées aux évènements hydrologiques des dernières années.

Résumé du projet

Le projet de recherche et développement de 2009-2010 vise à fournir de nouveaux outils pour mesurer l’influence de l’occupation du sol (forestier, agricole, urbain) du bassin versant de la rivière du Cap Rouge et à observer dans quelles conditions le transport des sédiments est plus important.
Le protocole établi comprenait plusieurs échantillonnages pour déterminer la qualité de l’eau et des sédiments de la rivière, une caractérisation de l’habitat des poissons et l’installation de trappes expérimentales visant à mesurer les dépôts de sédiments dans le fond du cours d’eau. Ces trappes à sédiments, développées par la société Roche, permettent de mesurer efficacement la qualité des sédiments transportés lors d’importantes précipitations.
L’analyse des résultats démontre que l’occupation du sol a une influence sur la qualité de l’eau de la rivière. On observe une plus grande quantité de sédiments fins et riches en matières organiques lorsque le couvert forestier est faible, ce qui joue un rôle important sur la qualité des habitats des poissons et des espèces aquatiques qui vivent dans la rivière du Cap rouge. En parallèle, il a été démontré que le faible taux de superficies forestières et le haut taux d’imperméabilisation sont responsables des changements dans le réseau hydrologique, ainsi que de l’augmentation de l’érosion des berges en périodes de grandes crues.
Plusieurs actions sont donc à favoriser pour une meilleure gestion du transport des sédiments dans le bassin versant :
1. La revégétalisation des bandes riveraines ;
2. L’augmentation de la superficie boisée sur le territoire ;
3. La réduction des superficies imperméables ;
4. La conservation des milieux naturels et humides.

Problématiques associées

Le Plan d’action est élaboré par le Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge (CBRCR – Plan d’action 2009).

Le plan directeur de l’eau est élaboré par l’Organisme des bassins versant de la Capitale (OBVC).

Orientation 2C : Conserver l’intégrité des milieux hydriques et limiter les impacts des activités humaines sur ceux-ci.

Action 2Ck – Acquérir les connaissances nécessaires à la planification d’interventions en la matière.

Acquérir les connaissances nécessaires afin d’évaluer la nécessité de travaux d’aménagements pour le contrôle des sédiments dans la rivière du Cap Rouge.

Partenaires

Ce projet a été réalisé en collaboration avec la Ville de Québec, le bureau d’étude Roche Itée Groupe-conseil, Firme XpertSea et le laboratoire Exova, ainsi que plusieurs bénévoles.

Publications associées

Rapport trop volumineux, il peut-être envoyé si une demande est remplie.

2009 – Portrait du bassin versant de la rivière du Cap Rouge

Objectif

Réaliser le portrait du bassin versant de la rivière du Cap Rouge comme première étape de l’élaboration du Plan directeur de l’eau (PDE)

Résumé du projet

La réalisation d’un plan directeur de l’eau (PDE) nécessite deux éléments principaux, soit : la réalisation d’un portrait du bassin versant, ainsi qu’un diagnostic de ce dernier. Un PDE sert d’outil d’encadrement vers une utilisation responsable et concertée de la ressource « eau » et s’inscrit dans la gestion intégrée de l’eau par bassin versant. C’est un mode de gestion qui consiste à favoriser la concertation entre les différents usagers de l’eau (citoyens, municipalités, agriculteurs, industries, etc.) dans le but de concilier les usages et coordonner les actions à entreprendre.

Le portrait, première étape de la réalisation du PDE, est nécessaire pour mieux connaitre le bassin versant, il permet notamment de porter un jugement éclairé sur la valeur et l’état du bassin versant.

Avec ses 82 km2, le bassin versant de la rivière du Cap Rouge présente une diversité importante de caractéristiques physiques, chimiques, biologiques et humaines proportionnellement à son territoire. Le document réalisé en 2009 présente donc de manière détaillée ces différentes caractéristiques en passant notamment de la présentation des limites du bassin versant à sa géomorphologique, mais aussi en détaillant ses écosystèmes, son contexte historique, démographique et naturellement la présence de la ressource en eau.

Problématiques associées

Le Plan d’action est élaboré par le Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge (CBRCR – Plan d’action 2009).

Le plan directeur de l’eau est élaboré par l’Organisme des bassins versant de la Capitale (OBVC).

L’analyse des bassins versants est l’étape fondamentale de l’élaboration d’un PDE. Elle permet de faire ressortir les problèmes liés à l’eau et aux écosystèmes associés. À partir de cette analyse, il sera possible de déterminer les enjeux réels des bassins versants et d’élaborer un plan d’action efficace. L’analyse se divise en deux parties distinctes, mais intimement liées : le portrait et le diagnostic.

Partenaires

Pour la réalisation de document, il y a eu la participation d’un grand nombre de partenaires :

2009 – Suivi de l’érosion des rives de la rivière du Cap Rouge

Objectifs

    • Brosser un portrait complet des rives de la rivière du Cap Rouge ;
    • Identifier les nouveaux foyers d’érosion ;
    • Cibler les segments problématiques qui nécessitent une attention particulière ou une intervention prioritaire.

Résumé du projet

Une visite de terrain a eu lieu à trois reprises sur une portion spécifique de la rivière du Cap Rouge, soit entre le seuil situé en amont du Boulevard Wilfrid-Hamel et le pont de la rue St-Félix, situé à l’embouchure du cours d’eau.  Lors de ces visites, une inspection complète des rives a été effectuée dans le but d’identifier les nouveaux foyers d’érosion.  Pour chaque nouveau foyer, les informations suivantes ont été notées : la longueur de la rive érodée (m), la présence d’arbres en péril, le positionnement GPS des segments et les photographies de tous les segments.

La présence d’obstacles à l’écoulement a également été notée et une classe de priorité d’interventions de 1 à 3, la classe 1 étant celle nécessitant une intervention à très court terme, a été attribuée à chacun des nouveaux foyers d’érosion. Différentes cartes et tableaux ont alors permis d’identifier 81 segments de rives en érosion pour un total de 3 772 mètres.  Les résultats démontrent que les foyers d’érosion les plus importants sont situés sur l’ancien territoire de la municipalité de Ste-Foy bien que certains sur l’ancien territoire de la ville de Cap Rouge soient aussi prioritaires.  Certains segments sont considérés comme stables tandis que d’autres s’aggravent et méritent une attention particulière.

Finalement, selon les recommandations émises, les segments les plus problématiques devraient être rapidement stabilisés, puisqu’ils menacent la pérennité d’éléments bâtis, les arbres tombés dans la rivière seront coupés afin d’éviter le risque de formation d’embâcles et un suivi annuel devrait être effectué pour les segments moins prioritaires afin de s’assurer que les problèmes d’érosion ne s’aggravent pas.

Problématiques associées

Le Plan d’action est élaboré par le Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge (voir Plan d’action 2009)

Le Plan directeur de l’eau est élaboré par l’Organisme des bassins versants de la Capitale (OBVC)

Orientation 1D : Réduire la turbidité et les quantités de MES dans les cours d’eau touchés par une surabondance, et éviter la dégradation de ceux qui sont moins perturbés.

Action 1Dg – Procéder à la stabilisation de berges lorsque la sécurité des personnes ou des biens est compromise et pour toute intervention de contrôle de l’érosion en berge, privilégier les méthodes de stabilisation végétales

Partenaires

Ce projet a été réalisé en collaboration avec la ville de Québec et la firme d’éco ingénierie Écogénie.